Fontaine, ruelle de la fontaine (Brunnengasse) & Weed
Un officier prussien, qui avait pris ses quartiers à Höchberg en 1866, a qualifié Höchberg de « village pittoresque aux ruelles cahoteuses ». Il pourrait avoir fait référence, entre autres, à la Brunnengasse, l’une des plus anciennes rues de Höchberg. Elle relie les fontaines inférieure et supérieure du village. La Brunnengasse était autrefois recouverte d’escaliers en pierre. Le plan de quelques-unes des anciennes maisons a été conservé. Quelques-unes ont conservé leurs caves voûtées d’origine, celles-ci servaient de refuge en cas d’attaque aérienne pendant la Seconde Guerre mondiale.8, 12, 13
La fontaine située au bas de la Brunnengasse, avec sa colonne de pierre caractéristique, alimentait en eau les propriétés environnantes. Pendant longtemps, l’approvisionnement en eau du village se faisait de telle manière que l’eau fraîche de la fontaine était transportée dans les maisons à l’aide de seaux et de bidons.10
Dans la Brunnengasse (ancienne propriété Riesgasse 5) se trouvait autrefois une belle Madone à l’Enfant en grès, datant du 18e siècle. Cette statue est probablement l’œuvre du sculpteur de Würzburg Peter Wagner. Aujourd’hui, on peut la contempler sur la propriété de la rue principale 78, au coin de la Martin-Wilhelm-Straße.9
Jusqu’en 1931, on trouvait à côté de cette fontaine le Weed, un bassin maçonné qui servait principalement de réserve d’eau pour la lutte contre les incendies, ainsi que trois grandes auges à eau en pierre qui étaient utilisées comme abreuvoirs pour le bétail. Le Weed était également un lieu de baignade et de jeu très apprécié des enfants du village, qui s’y ébattaient en compagnie de canards et d’oies.
La fontaine, tout comme l’ensemble de la Brunnengasse, a reçu son aspect actuel en 1985 / 1986.
Une autre fontaine et l’actuel Weed de la Sonnemannstraße sont accessibles en amont. C’est à cette dernière que l’on abreuvait encore librement le bétail dans les années 1940. Pour ce faire, les animaux étaient conduits des fermes à la fontaine pour y boire.11, 14
A gauche de la nouvelle fontaine, une plaque d’ardoise avec un poème de l’historien local de Höchberg Martin Wilhelm rappelle l’événement suivant:
En 1878, l’hiver fut rude et l’eau ne coulait pas assez vite.
les puits ne coulaient que lentement. Les fontaines étaient
jour et nuit, assiégés par les femmes pour obtenir suffisamment d’eau.
obtenir de l’eau. Celui qui manquait la mise à l’abri de son récipient,
devait, selon une
loi non écrite, de revenir
de faire la queue. Ce faisant,
Les disputes étaient assez fréquentes
entre les femmes